Mythes et réalités

L'agression sexuelle est un crime rare.

Mythe

Réalité

La majorité des agresseurs sexuels sont des hommes.

Mythe

Réalité

L’agression sexuelle est le résultat d’un désir sexuel incontrôlable.

Mythe

C'est un mythe. L'humain peut contrôler ses pulsions sexuelles! La majorité des agressions à caractère sexuel sont planifiées, ce qui démontre que l'agresseur agit en toute connaissance de cause³. L’agresseur choisit le bon moment afin de ne pas se faire prendre. L’agression à caractère sexuel n'est pas une perte de contrôle, mais une prise de pouvoir sur l’autre dans le but de dominer, intimider et contrôler.

Pour plus d'information, cliquer ici.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. L'humain peut contrôler ses pulsions sexuelles! La majorité des agressions à caractère sexuel sont planifiées, ce qui démontre que l'agresseur agit en toute connaissance de cause³. L’agresseur choisit le bon moment afin de ne pas se faire prendre. L’agression à caractère sexuel n'est pas une perte de contrôle, mais une prise de pouvoir sur l’autre dans le but de dominer, intimider et contrôler.

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Une femme habillée de façon sexy est en partie responsable de l’agression.

Mythe

Réalité

Les agressions sexuelles sont commises majoritairement par des inconnus.

Mythe

C'est un mythe. Dans 82% des cas, les agressions à caractère sexuel sont commises par des personnes connues de la victime, donc une personne en qui elle a confiance. L’agresseur utilisera cette relation de confiance pour prendre le pouvoir. Contrairement à ce qui est présenté dans les films, le scénario d’agression qui arrive le plus souvent n’est pas un inconnu qui surgit dans une ruelle (bien que ça existe), mais plutôt un membre de la famille, un ami, un partenaire, etc. Ainsi, près de 7 victimes sur 10 ont été agressées sexuellement dans une résidence privée.⁴

Réalité

Ce n'est pas une réalité. Dans 82% des cas, les agressions à caractère sexuel sont commises par des personnes connues de la victime, donc une personne en qui elle a confiance. L’agresseur utilisera cette relation de confiance pour prendre le pouvoir. Contrairement à ce qui est présenté dans les films, le scénario d’agression qui arrive le plus souvent n’est pas un inconnu qui surgit dans une ruelle (bien que ça existe), mais plutôt un membre de la famille, un ami, un partenaire, etc. Ainsi, près de 7 victimes sur 10 ont été agressées sexuellement dans une résidence privée.⁴

Lorsqu’une personne ne dit pas « non » clairement, elle est considérée comme consentante, donc on ne peut pas parler d’agression sexuelle.

Mythe

C'est un mythe. S’il y a absence de oui, c’est non ! Une personne peut dire non avec son non-verbal. Par exemple, si elle ne répond pas aux caresses ou aux avances de l’autre, si elle fige, pleure, essaie de fuir ou se débat, elle n’est clairement pas en train de consentir. Pour s’assurer du consentement de l’autre, quoi de mieux que de lui demander et la rassurer que son choix sera respecté !

Pour plus d’information sur le consentement sexuel, cliquer ici.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. S’il y a absence de oui, c’est non ! Une personne peut dire non avec son non-verbal. Par exemple, si elle ne répond pas aux caresses ou aux avances de l’autre, si elle fige, pleure, essaie de fuir ou se débat, elle n’est clairement pas en train de consentir. Pour s’assurer du consentement de l’autre, quoi de mieux que de lui demander et la rassurer que son choix sera respecté !

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Une personne qui a une érection, une lubrification vaginale ou un orgasme peut difficilement prétendre avoir été agressée sexuellement.

Mythe

C'est un mythe. Une personne peut ressentir des sensations physiques lors d’une agression à caractère sexuel. Elle peut par la suite éprouver un grand sentiment de culpabilité, de honte et être confuse face à cette réaction. Le corps réagit physiquement à une stimulation : c’est la même chose pour les parties génitales. Il est donc possible qu’il réagisse lors d’une agression à caractère sexuel. Cela ne veut pas dire que la personne est consentante. Il est important qu’à la fois la tête, le cœur et le corps soient en harmonie.

Pour plus d’information sur le consentement sexuel, cliquer ici.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. Une personne peut ressentir des sensations physiques lors d’une agression à caractère sexuel. Elle peut par la suite éprouver un grand sentiment de culpabilité, de honte et être confuse face à cette réaction. Le corps réagit physiquement à une stimulation : c’est la même chose pour les parties génitales. Il est donc possible qu’il réagisse lors d’une agression à caractère sexuel. Cela ne veut pas dire que la personne est consentante. Il est important qu’à la fois la tête, le cœur et le corps soient en harmonie.

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Une bonne façon d’arrêter le harcèlement sexuel est de ne rien faire.

Mythe

C'est un mythe. Habituellement, ne rien faire ne permettra pas d’arrêter le harcèlement sexuel. Il risque même d’augmenter. En tant que témoin d’un tel comportement, il est possible d’agir pour aider la personne qui subit le harcèlement en lui offrant son soutien ou en s’interposant.

Si vous vivez du harcèlement sexuel ou en êtes témoin et ne savez pas quoi faire, vous pouvez communiquer avec le CALACS afin qu’une intervenante vous guide.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. Habituellement, ne rien faire ne permettra pas d’arrêter le harcèlement sexuel. Il risque même d’augmenter. En tant que témoin d’un tel comportement, il est possible d’agir pour aider la personne qui subit le harcèlement en lui offrant son soutien ou en s’interposant.

Si vous vivez du harcèlement sexuel ou en êtes témoin et ne savez pas quoi faire, vous pouvez communiquer avec le CALACS afin qu’une intervenante vous guide.

Les messages véhiculés dans la pornographie favorisent des relations égalitaires et ouvertes entre les gars et les filles.

Mythe

C'est un mythe. La pornographie véhicule des images stéréotypées des femmes et des hommes, présente des corps refaits et non représentatifs de la réalité, ce qui affecte l’image et la confiance en soi des femmes et des hommes. Elle véhicule également des fantasmes masculins plaçant les femmes en position de soumission en les traitant en objet. Elle montre aussi la violence et la domination comme étant normales et excitantes. Celles-ci sont normalisées et érotisées. De plus, les femmes sont infantilisées (déguisées en écolières, pubis rasé, chirurgie plastique, blanchiment anal, etc.) pour qu’elles ressemblent davantage à des fillettes. Rien qui ressemble de près ou de loin à des relations égalitaires.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. La pornographie véhicule des images stéréotypées des femmes et des hommes, présente des corps refaits et non représentatifs de la réalité, ce qui affecte l’image et la confiance en soi des femmes et des hommes. Elle véhicule également des fantasmes masculins plaçant les femmes en position de soumission en les traitant en objet. Elle montre aussi la violence et la domination comme étant normales et excitantes. Celles-ci sont normalisées et érotisées. De plus, les femmes sont infantilisées (déguisées en écolières, pubis rasé, chirurgie plastique, blanchiment anal, etc.) pour qu’elles ressemblent davantage à des fillettes. Rien qui ressemble de près ou de loin à des relations égalitaires.

La pornographie est une bonne source d’éducation sexuelle.

Mythe

C'est un mythe. La pornographie présente une image fausse et irréaliste de la sexualité : une disponibilité sexuelle sans limite chez la femme et une érection qui dure encore et encore chez l’homme. De plus, la génitalité, la pénétration et l’orgasme sont surreprésentés et il y a peu de place pour les « préliminaires », la sensualité, l’échange de caresses, de baisés, etc. Cela met de la pression à devoir atteindre l’orgasme à tout prix. En réalité, il est possible d’avoir une relation sexuelle sans pénétration ni orgasme. Par ailleurs, dans la pornographie, la violence et la domination sont normalisées et érotisées. La sexologue Marie-Paul Ross affirme même que « c’est une excellente école de déviance sexuelle ».⁵

D’autre part, certains éléments essentiels de l’éducation à la sexualité sont absents de la pornographie. En effet, il est rarement question de consentement, de protection des ITSS ou de contraception. Il n’y a pas de place non plus pour l’intimité, les sentiments, le partage de ses préférences et de ses limites sexuelles.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. La pornographie présente une image fausse et irréaliste de la sexualité : une disponibilité sexuelle sans limite chez la femme et une érection qui dure encore et encore chez l’homme. De plus, la génitalité, la pénétration et l’orgasme sont surreprésentés et il y a peu de place pour les « préliminaires », la sensualité, l’échange de caresses, de baisés, etc. Cela met de la pression à devoir atteindre l’orgasme à tout prix. En réalité, il est possible d’avoir une relation sexuelle sans pénétration ni orgasme. Par ailleurs, dans la pornographie, la violence et la domination sont normalisées et érotisées. La sexologue Marie-Paul Ross affirme même que « c’est une excellente école de déviance sexuelle ».⁵

Les femmes issues de l’exploitation sexuelle font beaucoup d’argent. C’est un « métier » payant.

Mythe

C'est un mythe. Bien que les femmes reçoivent un gros montant d’argent pour leur « service », au final, elles n’en gardent qu’une infime partie. L’industrie du sexe est présentée comme un milieu glamour et payant, mais ce qui est caché, entre autre, est toutes les dépenses qui s’en suivent. Effectivement, ceux qui récoltent les profits sont les gens qui contrôlent l’industrie (les proxénètes, les propriétaires de bars de danseuses, les producteurs de films pornographiques, etc.). De plus, puisque la grande majorité consomme pour être capable de se prostituer, les dépenses liées à la drogue peuvent être considérables. Celles-ci peuvent même les amener à s’endetter. Alors que les femmes perçoivent la prostitution comme une solution à la pauvreté, au bout du compte, elle ne fait qu’amplifier leur précarité financière et les rendre encore plus vulnérables.⁶

Pour plus d’information en lien avec l’exploitation sexuelle, cliquer ici.

Réalité

Ce n'est pas une réalité. Bien que les femmes reçoivent un gros montant d’argent pour leur « service », au final, elles n’en gardent qu’une infime partie. L’industrie du sexe est présentée comme un milieu glamour et payant, mais ce qui est caché, entre autre, est toutes les dépenses qui s’en suivent. Effectivement, ceux qui récoltent les profits sont les gens qui contrôlent l’industrie (les proxénètes, les propriétaires de bars de danseuses, les producteurs de films pornographiques, etc.). De plus, puisque la grande majorité consomme pour être capable de se prostituer, les dépenses liées à la drogue peuvent être considérables. Celles-ci peuvent même les amener à s’endetter. Alors que les femmes perçoivent la prostitution comme une solution à la pauvreté, au bout du compte, elle ne fait qu’amplifier leur précarité financière et les rendre encore plus vulnérables.⁶

Pour plus d’information en lien avec l’exploitation sexuelle, cliquer ici.

Gouvernement du Québec, Orientations gouvernementales en matière d’agression sexuelle, Québec, 2001.
Ministère de la Sécurité publique, Infractions sexuelles au Québec : Faits saillants 2014, Direction de la prévention et de l’organisation policière, 2016.
Billette, V. et Modin, M. (2002). La prévention par la sensibilisation : Rencontre de sensibilisation et de prévention de la violence sexuelle [Guide de l’intervenant]. Châteaugay (Canada) : Éditions St-Martin.
Données provenant des statistiques policières enregistrées en 2014 et actualisées en 2015 du Programme DUC 2.2 fournies par le ministère de la Sécurité publique expressément pour la production de ce document : Cantin-Nantel, J. (2018) Guide d'information à l'intention des victimes d'agression sexuelle. Table de concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal
Bisaillon, M., & Maher, I. (2009). Buffet à volonté sur le web: enquête sur les ravages du XXX chez nos enfants (p.41). Les Intouchables.
Couvrette, A., Paquette, G., Turcotte, M., & de la Capitale-Nationale, C. I. U. S. S. S. La face cachée de la prostitution: une étude des conséquences de la prostitution sur le développement et le bien-être des filles et des femmes.